Marseille a mis “fin à un silence” qui a duré plus d’un quart de siècle en baptisant dimanche une avenue du nom d’Ibrahim Ali, tué par un militant FN. Le 21 février 1995, en pleine campagne présidentielle, ce Franco-comorien de 17 ans courait avec des camarades pour rattraper un bus après une répétition de rap lorqu’il est abattu par un maçon d’une soixantaine d’années, qui collait des affiches de Jean-Marie Le Pen.