La cour d'assises de Paris a condamné jeudi à la prison à perpétuité les trois accusés, ivoiriens et bélarusse, jugés en leur absence pour avoir perpétré en 2004 le bombardement qui avait tué neuf soldats français à Bouaké (Côte d'Ivoire). Introuvables depuis des années, Yury Sushkin, un mercenaire bélarusse, et Patrice Ouei et Ange Gnanduillet, deux officiers de l'armée de l'air ivoirienne, ont été déclarés coupables d'assassinats et de tentatives d'assassinats, a déclaré le président de la cour, Thierry Fusina.