« Regardez, on finit toujours par s’en sortir. Tout devient possible. Cinq millions de non et un oui ! C’est le mien ! » s’exclame Dina Jacobs, en admirant sa chambre. Cette ancienne drag-queen d’origine hawaïenne montre le deux-pièces qu’elle pourra dorénavant louer pour moins de 500 dollars par mois dans la première résidence du sud des États-Unis pour seniors LGBTQ . Inauguré jeudi dernier, le centre Law Harrington compte 112 appartements et quelques espaces communs comme une bibliothèque ou un parc à chiens. Implanté à la lisière du Third Ward, un arrondissement de Houston en pleine gentrification, cette maison de retraite veut mettre en place un environnement accueillant pour les personnes LGBTQ. L’initiative vient de l’ancienne maire de Houston, Annise Parke, qui huit ans auparavant, avait ramené cette idée d’une visite dans un centre similaire de Los Angeles.