Raniye (Irak) (AFP) – Quand il ne porte pas des parpaings sur les chantiers dans le nord de l'Irak, Jamal Hussein s'adonne à la calligraphie arabe, un art qui ne nourrit plus son homme dans le monde contemporain, reconnaît-il. "J'ai une famille nombreuse, je devais trouver un autre travail car on ne peut pas vivre de cet art", dit le quinquagénaire, père de 11 enfants, installé dans la petite ville de Raniye, au Kurdistan d'Irak.