Depuis le début de la pandémie, le trafic maritime est mis à rude épreuve.
À partir de mars 2020, les usines se sont brutalement arrêtées avec les confinements successifs.
Le trafic maritime mondial était ainsi à l’arrêt avant de reprendre au printemps 2020.
À cette période, la consommation explose (notamment avec le e-commerce) mais les conteneurs sont encore dispersés aux 4 coins du monde.
Résultat : la pénurie de conteneurs paralyse le commerce mondial avec des délais de traitement beaucoup plus longs.
En moyenne, le départ des navires est repoussé d’une dizaine de jours.
Le manque de mains d’oeuvres contribue aussi à la désorganisation du marché et à des ports embouteillés.
Par effet de domino, le coût de transport est multiplié par 4.
Les premières victimes sont les petites entreprises mais aussi les consommateurs qui constatent une inflation sur l’ensemble des produits importés.
Le trafic maritime ne devrait pas être soulagé tant que la demande sera aussi soutenue et sans l’arrivée de nouveaux bateaux (attendus pour 2023/2024) et de nouveaux conteneurs.
Ces derniers sont apparus pour la première fois en 1956 aux États-Unis puis se sont popularisés dans les années 80 avec la division des chaînes de production entre différents pays.
Ces immenses boîtes métalliques sont standardisées : elles mesurent 12 mètres de long et possèdent les mêmes mécanismes d’accrochage.