Nayib Bukele, l’autoproclamé « dictateur cool » du Salvador, a réussi le 31 juillet à faire adopter à l’assemblée une loi controversée. Celle qui lui donne tout simplement le droit de se présenter indéfiniment à l’élection présidentielle. Ses méthodes ultra-autoritaires et son apparence décontractée font de lui une star sur les réseaux sociaux. Mais pour l’opposition, sa dernière réforme constitutionnelle le fait entrer dans la caste des dirigeants possiblement indéboulonnables.