« Résistance passive » plutôt que « rébellion ». Le tribunal correctionnel de Créteil a tranché ce mardi : il a relaxé Taha Bouhafs du chef de rébellion envers un policier, comme l’avait requis le parquet, au motif que l’attitude qu’il avait adoptée en marge d’une manifestation, lors de son interpellation en 2019, « relève de la résistance passive et non pas d’un acte de rébellion ».
Le journaliste, actuellement au MédiaTV, a été également relaxé du chef « d’outrage ». Le tribunal a considéré qu’il n’a « pas dit racaille de flics et que les propos énoncés ne pouvaient pas être outrageants » car la fonction du policier, « pas clairement identifié », ne pouvait « être connue de l’auteur ». À l’audience le 10 mars, le parquet avait requis une amende de 700 euros.