La France a lancé son plan de vaccination et comme dans la plupart des pays ce sont d’abord les personnes les plus vulnérables qui se feront vacciner en premier. Dans cet hôpital de la banlieue parisienne 210 malades chroniques l’avaient reçu jeudi.
Le Premier ministre français Jean Castex veut rester optimiste quant au bon déroulement du plan de vaccination. Après un démarrage poussif et critiqué, la campagne de vaccination va s’accélérer. Dès lundi, les personnes présentant des pathologies à haut risque (insuffisances rénales chroniques, cancer sous traitement, transplantés d’organes, personnes trisomiques…) pourront se faire vacciner, soit 800.000 personnes supplémentaires.
1% de la population européenne
De son côté le Royaume-Uni a prévu de vacciner 15 millions de personnes à risque d’ici mi-février. Pour y parvenir, certaines pharmacies d’Angleterre ont commencé à vacciner les personnes vulnérables dès jeudi.
Alors que les pays riches affichent leur optimisme, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) le tempère avec des données chiffrées très réalistes.
“95% des 23.5 millions de doses de vaccins administrés dans le monde le sont dans seulement 10 pays. Nous ne pouvons absolument pas laisser un pays à l’écart”, Hans Kluge, directeur régional de l’Organisation Mondiale de la Santé.
A l’échelle européenne, environ 1% de la population a reçu au moins une dose du vaccin ce qui signifie que des mois de difficultés sont encore devant nous. Pour les pays où le vaccin n’est pas encore arrivé, 2021 sera aussi rude que 2020.