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Le géopolitologue Aymeric Chauprade explique que la communauté internationale n’existe pas et que ce doit être l’Union européenne qui doit fournir l’aide matérielle et humanitaire à l’Ukraine, car de nombreux pays ne se sont pas positionnés concernant cette invasion : «La communauté internationale n’existe pas, le monde est en train de se fracturer, de nombreux pays comme la Chine ou l’Inde ne se sont pas prononcés sur l’invasion russe».

Le politologue Guillaume Bigot explique qu’il serait totalement insensé d’envoyer des soldats se battre contre une puissance nucléaire en disposant également de cette puissance. Il explique par ailleurs que Vladimir Poutine n’est pas fou, et qu’il suit un véritable but politique derrière cette guerre : «Une intervention militaire française en Russie serait insensée, Vladimir Poutine n’est pas Adolf Hitler».

Le géopolitologue Aymeric Chauprade explique que la situation se corse pour Vladimir Poutine et que cela pourrait être la raison de brandir la menace du nucléaire : «Le temps joue contre le président Poutine, il peut y avoir une tentation à passer à des moyens extrêmes».

Le conférencier en géopolitique Gérard Vespierre explique que les menaces nucléaires de Vladimir Poutine ne sont pas réalisables et qu’il s’agit principalement d’une guerre de communication qui pourrait être relayée par des éléments intérieurs : «Il y a une véritable guerre de communication de la part de la Russie».

Le politologue Guillaume Bigot explique qu’il ne croit pas à l’utilisation de la force nucléaire mais qu’il faut tout de même se méfier de l’avancement de l’armée Russe sur la technologie des missiles hypersoniques qui seraient inarrêtables : «Les Etats-Unis sont en retard sur les missiles hypersoniques par rapport à la Russie».

Ivan Rioufol et Véronique Jacquier passent en revue l’actualité de la semaine dans #FaceARioufol

L’ancien espion du KGB et spécialiste des affaires internationales Sergueï Jirnov explique que Vladimir Poutine a pour but de devenir le deuxième homme de l’histoire à appuyer sur le bouton nucléaire, en visant probablement l’Ukraine qui ne peut pas se défendre nucléairement, afin d’impressionner le monde et de montrer de quoi il est capable : «Vladimir Poutine est prêt à employer une arme tactique nucléaire pour impressionner le monde et devenir le deuxième homme de l’histoire à appuyer sur le bouton après Truman».

L’écrivain Xavier Patier explique que l’intérêt des réseaux sociaux est de pouvoir être «résistant» et engagé de manière totalement virtuelle et sans prendre de risque. Il estime que le conflit ukrainien est pour l’instant totalement virtuel pour les français et que le risque est qu’il se confronte au réel prochainement : «Les réseaux sociaux sont un multiplicateur verbal de la violence politique, mais pour l’instant en France, l’affaire ukrainienne est totalement virtuelle».

L’ancien haut fonctionnaire au ministère de la Défense, Pierre Conesa estime qu’il faut agir sur un double front : d’une part répondre à la dissuasion nucléaire en installant également des missiles nucléaires aux frontières de l’OTAN pour rappeler à Poutine qu’il est également vulnérable, et d’autre part lancer une grande initiative pour reconstruire une nouvelle architecture de sécurité en prenant en compte la Russie et Vladimir Poutine, et en lui donnant un rôle à jouer : «Il faut installer des missiles nucléaires aux frontières de l’OTAN, et en même temps construire une nouvelle architecture de sécurité de l’Europe, avec Poutine».

La directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire, Gabrielle Cluzel, explique que la France n’est pas prête pour une surenchère guerrière et qu’elle n’a nullement intérêt à y participer, notamment en raison du manque de moyens dont dispose l’armée française : «Nous n’avons que des mesures de rétorsion absolument symboliques et dérisoires».

Le journaliste du Figaro Ivan Rioufol affirme qu’une part de la responsabilité du conflit incombe à des pyromanes, dont les Etats-Unis et Joe Biden font partie, même si le véritable agresseur reste bien évidemment Vladimir Poutine : «Joe Biden a joué un rôle de pyromane, très dangereux, très pervers en ne garantissant pas à Poutine que l’OTAN ne s’installerait pas en Ukraine».

La confrontation politique du dimanche soir avec Charlotte d’Ornellas dans #FaceAdOrnellas