France

Jusqu’au XIXe siècle le couvre-feu était une norme et une mesure de police chrétienne visant à mieux marquer et à différencier le cycle du jour de celui de la nuit.

Pendant le XXe siècle, il a été imposé pendant le Blitz aux habitants de Londres en 1940 ou encore par le gouvernement français aux musulmans algériens en 1961.

Au Moyen Âge et à l’époque Moderne, le couvre-feu était permanent car l’éclairage généralisé n’existait tout simplement pas.

Durant ces temps il y avait une peur de la nuit, une crainte des ténèbres mais avec le temps et les nouveaux régimes, le rapport à la nuit a changé. 

A ces époques les chartes de coutumes et les ordonnances de police interdisaient les circulations de nuit.

C’était une mesure préventive contre les incendies qui menaçaient les maisons en bois et à des fins de sûreté publique.

La nuit était alors perçue comme diabolique et synonyme de lycanthropes, de sorcières et d’êtres maléfiques et de tout autres personnages effrayants. En plus des histoires de démons, elle était doublée par une sensibilité à la criminalité.

Puis le couvre-feu commençait à être perçu comme une manière de camoufler les faiblesses des forces de l’ordre.

L’éclairage public, instauré depuis les année 1770, fût une révolution et changea le rapport, qu’avait les gens, à la nuit. 

Le couvre feu lié à la pandémie du Covid-19, est en définitif assez différent car il ne découle ni d’une mesure militaire, ni d’une disposition chrétienne visant à instaurer une alternance claire entre travail et repos.

Il relève d’une police sanitaire déployée dans le contexte d’une pandémie internationale.

Le matin du lundi 18 janvier 2021, Olivier Véran, ministre de la santé, était en interview, en direct, pour parler de la vaccination. 

Sujet sensible mais inévitable du moment avec la pandémie actuelle.

Cependant ce n’est pas ses propos qui ont attirés l’attention du public…

En effet, le ministre de la santé s’est retrouvé sur en tendance Twitter et pour cause, il portait un masque de la marque Lacoste.

De nombreuses interactions sont alors survenues, concernant ce masque, entre ceux qui blâmaient le ministre et ceux qui le défendaient.

D’autant plus que Lacoste est une marque française, produite en France, que le masque coûte une quinzaine d’euros.

La polémique a été jugée inutile et incompréhensible…

Et qu’il a probablement été offert au ministre lors de son passage à Troyes, ville qui fabrique les produits Lacoste, quelques jours auparavant.

La situation actuelles des étudiants est de plus en plus alarmante !

Tous les jours les étudiants de France expriment leur détresse à travers les réseaux sociaux.

Les mesures sanitaires obligent les étudiant à travailler et étudier chez eux et pour certains jeunes, qui vivent seuls, c’est un calvaire.

Le manque de contact social, le fait de rester toute la journée devant un écran, la sensation d’être enfermé. 

Les étudiants font face à la solitude et à un manque de motivation croissant.

Certains envisagent d’arrêter les cours quand d’autres ont déjà arrêté, certains sont en dépression tandis que d’autres sont sous traitement, certains ont également déjà commis l’irréparable.

Une jeunesse cloisonnée, des états anxieux et un manque de considération qui semblent être dangereux pour une bonne partie des étudiants. 

Et lorsque la frustration laisse place à la dépression, l’irréparable peut être commis, les étudiants espèrent de nouvelles mesures et une réelle considération.

“#Toutesles10Minutes quelqu’un meurt du Covid-19 dans le comté de LA. Des gens qu’on aimait et qui vont nous manquer. Tant que la propagation ne sera pas ralentie, la prochaine personne à décéder tragiquement pourrait être quelqu’un que vous connaissez.” Les autorités sanitaires locales, dans un message Twitter, 24/12/20.
En décembre, Los Angeles (en Californie) battait quasi-quotidiennement des records de contamination.
Infrastructures médicales saturées, médecins débordés, corps entassés dans les morgues….
À la veille de Noël, Les autorités sanitaires dénombraient 148 nouveaux décès en 24 heures.
C’est l’équivalent d’environ 1 mort toutes les 10 minutes !
Le comté le plus peuplé des États-Unis (10 millions d’habitants) est l’un des principaux foyers de l’épidémie dans le pays.
1 personne sur 100 serait infectée dans ce comté selon les autorités sanitaires.
Le 23 décembre, la Californie devenait le premier État du pays à dépasser les 2 millions de cas.
Cette explosion du nombre de contaminations s’explique notamment par le relâchement des gestes barrières et par la célébration de Thanksgiving.
Les États-Unis demeurent le pays le plus endeuillé au monde par la Covid-19 avec plus de 330 000 morts.
Pour beaucoup, la campagne de vaccination du pays, qui a démarré le 14 décembre, est perçue comme un signe d’espoir.
Mais pour le moment, seules les personnes prioritaires (dont le personnel soignant) pourront y avoir le droit.

La Russie a sa nouvelle célébrité : un chat noir et blanc sauvé de peu !
La vidéo est devenue virale en seulement quelques jours….
Le 21 décembre 2020, au centre de tri de Gorkomho (à environ 700km de Moscou)….
5 employés trient les déchets sur le tapis roulant menant à la broyeuse.
L’un d’eux vérifie le contenu d’un sac en plastique.
Pensant y trouver du métal, l’homme est surpris d’y trouver un petit chat.
La scène est alors filmée par les caméras de vidéosurveillance.
Le centre de tri va alors la diffuser sur son compte Twitter avec le message suivant : Le chat dans le sac.
Les animaux ne sont pas des ordures !
Aujourd’hui, les employés du regoperator #Gorkomhoz ont enregistré un cas récurrent de cruauté envers les animaux domestiques.
Très vite, les réseaux sociaux et les chaînes de télévision du pays s’affolent.
Après avoir été examiné par un vétérinaire, l’établissement a tenu à rassurer sur l’état de santé du félin :
“Heureusement, l’animal n’a pas été blessé, mais très effrayé.”
Sans manifestation de son éventuel propriétaire, le ministère de l’Environnement de la région d’Oulianovsk a décidé de l’adopter.
Et après avoir été sauvé in extremis de la broyeuse, il est même nommé vice-ministre de l’Environnement.
S’il ne s’agit que d’un titre honorifique, l’animal peut désormais vivre sa nouvelle vie au sein des locaux du ministère.
Devenu la nouvelle mascotte du pays, les autorités ont lancé un concours pour lui trouver le meilleur nom.

Après 4 ans et demi de pourparlers, le Royaume-Uni a officiellement quitté l’Union européenne (UE) le 31 décembre 2020.
Malgré des négociations houleuses qui faisait craindre un no deal, un accord encadrant leur relation a été conclu in extremis.
Il est en application depuis le 1er janvier 2021.
En voici les grandes lignes :
Après 47 ans d’intégration européenne, le Royaume-Uni et l’UE restent des partenaires commerciaux.
Ce traité a un caractère inédit en raison de l’absence de droits de douane et de quotas pour “tous les biens qui respectent les règles d’origine appropriées”.
Les deux parties s’engagent également à respecter les règles de concurrence équitable.
Néanmoins les déclarations douanières et le contrôle des marchandises à la frontière sont désormais obligatoires.
Les pêcheurs européens bénéficient d’une période transitoire.
Jusqu’en juin 2026, ils auront encore accès aux eaux britanniques.
En contrepartie, l’UE renonce à 25% de la valeur des prises (soit environ 650 millions d’euros par an).
Le Royaume-Uni et l’UE s’associent dans la lutte “contre la criminalité transfrontalière et le terrorisme”.
Le Royaume-Uni quitte le célèbre programme d’échange d’étudiants Erasmus.
En cas de différend, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) ne sera plus compétente.
À défaut, un “Conseil conjoint” est établi afin de s’assurer de la bonne application de l’accord.