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« Je suis totalement dévastée qu’elle ne soit plus parmi nous », sanglote Annett Smith, qui assiste, visiblement émue, à la retransmission des obsèques de la reine Elizabeth II depuis Hyde Park, à Londres, lundi 19 septembre. Cette grande fan de la famille royale n’a pas hésité à faire douze heures de queue, quelques jours plus tôt, pour se recueillir sur le cercueil de la souveraine, morte le 8 septembre. « Chaque minute en valait la peine », assure-t-elle, estimant normal de donner « vingt-quatre heures de [sa] vie » à une reine qui a « tant donné à ce pays et au monde ».

Les funérailles de la reine aux soixante-dix ans de règne, retransmises en mondovision, ont permis à des milliers de Britanniques de lui rendre un dernier hommage. Des centaines de chefs d’Etat et de gouvernement ont également assisté à la cérémonie dans l’abbaye de Westminster.

La journée de cérémonies s’est poursuivie lors d’une longue procession à travers la capitale britannique pour rejoindre l’arc de Wellington, puis le château de Windsor. Une seconde cérémonie religieuse, en fin de journée, s’est tenue à la chapelle Saint-Georges.

L’inhumation de la monarque, disparue à l’âge de 96 ans, est prévue autour de 20 h 30, dans l’intimité familiale.

La journée du 19 septembre a été décrétée fériée pour l’ensemble du Royaume-Uni en raison des funérailles de la reine Elizabeth II. A cette occasion, les rues de la capitale britannique ont été en grande partie désertées — la circulation ayant été bloquée sur de nombreux axes — tandis que les lieux de visionnage de la cérémonie ont accueilli de larges foules.

Le cercueil de la reine Elizabeth II a quitté Westminster Hall en direction de de l’abbaye de Westminster. Il a été place sur l’affût à canon d’Etat de la Royal Navy. Le roi Charles III, la princesse Anne, le prince Andrew et le prince Edward, les enfants de la reine, ainsi que les princes William et Harry ont marché derrière le cercueil

Le cercueil de la reine Elizabeth II a quitté Westminster Hall en direction de de l’abbaye de Westminster. Il a été place sur l’affût de canon d’Etat de la Royal Navy. Le roi Charles III, la princesse Anne, le prince Andrew et le prince Edward, les enfants de la reine, ainsi que les princes William et Harry ont marché derrière le cercueil

Les obsèques nationales de la reine Elizabeth II, lundi 19 septembre, rassemblent de nombreux chefs d’Etat. Parmi eux, Joe Biden, le président des Etats-Unis, et Emmanuel Macron, président de la République française, ont tous deux assisté, avec leurs épouses respectives, à la messe d’enterrement, en l’abbaye de Westminster, à Londres.

Le site nucléaire de Pivdennoukraïnsk, dans le sud de l’Ukraine, a été visé par une frappe, dans la nuit du 18 au 19 septembre. « Le Monde » a géolocalisé l’emplacement précis de cette attaque : les trois réacteurs n’ont pas été touchés, et ils continuent de fonctionner normalement.

Dans une forêt en périphérie d’Izioum, des militaires de la médecine légale ont commencé ce vendredi 16 septembre à exhumer les corps enterrés durant l’occupation russe.

La première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé, jeudi 14 septembre, de nouvelles mesures de soutien des « foyers les plus modestes » face à l’envolée des prix de l’énergie. Le gouvernement versera un nouveau chèque énergie « de 100 ou 200 [euros] « selon le revenu » qui sera versé à 12 millions de foyers, a-t-elle annoncé, lors d’une conférence de presse.

La Première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé, mercredi 14 septembre, le prolongement du bouclier tarifaire en 2023, pour limiter la hausse des prix du gaz et de l’électricité pour les consommateurs. Le gouvernement contiendra cette augmentation à 15%, a-t-elle précisé.

Dans son discours sur l’état de l’union européenne, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a proposé un mécanisme visant à aider les Etats membres à « amortir » la crise énergétique. Un plafonnement des revenus des entreprises produisant de l’électricité permettrait, a-t-elle affirmé, de rapporter « plus de 140 milliards d’euros ».

Depuis le début du mois de septembre, l’Ukraine affirme avoir repris plus de 6 000 kilomètres carrés de territoire à l’armée russe. Cette avancée des forces de Kiev met une partie des fidèles de Vladimir Poutine mal à l’aise. Certains vont jusqu’à remettre publiquement en question la stratégie du Kremlin.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est félicité, samedi 10 septembre, de la contre-offensive menée par son armée depuis plusieurs jours. Les soldats ukrainiens ont repris « plus de vingt localités » qui étaient jusqu’alors aux mains des Russes.