lemondefr

« C’est la guerre de nos dirigeants, pas la nôtre », insiste Magomed Ragimov, un étudiant russe venu manifester à Saint-Pétersbourg, dimanche 27 février. Comme des milliers de ses concitoyens, il a voulu exprimer son désaccord avec l’invasion lancée par Moscou en Ukraine le 24 février.

La police a procédé à des milliers d’arrestations. Depuis le début de l’offensive, ce sont plus de 6 000 manifestants qui ont été arrêtés par les autorités, selon les chiffres de l’ONG russe ODV-Info.

« Je ne sais pas quels instruments nous avons pour exprimer notre désaccord » avec la guerre, regrette une habitante de Moscou, venue déposer des fleurs devant l’ambassade d’Ukraine dans la capitale, dimanche 27 février. Son souhait est de convaincre le gouvernement russe de « cesser cette guerre fratricide ».

Le président russe, Vladimir Poutine, a ordonné, dimanche 27 février, que son ministre de la défense et le chef de l’état-major général de l’armée placent « les forces de dissuasion de l’armée russe en état d’alerte maximale ».

Au quatrième jour du conflit engagé par la Russie, la crise humanitaire en Ukraine s’intensifie. Des milliers de familles tentent de fuir le pays, au prix de longes heures d’attentes, voire journées, sur les routes vers l’ouest.

Plus de 100 000 personnes ont déjà atteint la Pologne, qui accueille la plus grande communauté ukrainienne d’Europe. Les images tournées dans la ville frontalière de Medyka montrent de nombreuses familles, avec de jeunes enfants, arriver après une longue nuit d’attente au poste-frontière. De l’autre côté de la frontière, certains sont accueillis par leurs proches. D’autres profitent de l’aide humanitaire et des dons qui sont distribués.

Dans le reste du pays, les combats se poursuivent, nottament à Kharkiv et dans les environs de Kiev.

Des pourparlers doivent se tenir entre les autorités russes et ukrainiennes, dimanche, à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie.

Depuis le début du conflit en Ukraine, la Pologne voit affluer les réfugiés. C’est le pays d’Europe qui compte la plus grande communauté ukrainienne.

Le 26 février, 9 000 personnes sont arrivées sur le territoire polonais.
Des volontaires les y attendaient avec de quoi se réchauffer et des dons.

La Hongrie reçoit aussi de nombreux Ukrainiens qui fuient le conflit qui oppose leur pays à la Russie.

Après une troisième nuit de conflit, le président ukrainien a rejeté le dimanche 27 février la proposition de Vladimir Poutine de tenir des pourparlers à Minsk, capitale biélorusse.

Volodymyr Zelensky a déclaré que Minsk était complice de l’invasion russe, il a affirmé que « n’importe quelle autre ville » hors de la Biélorussie conviendrait.

« Varsovie, Bratislava, Budapest, Istanbul, Bakou. Nous les avons toutes proposées. Et n’importe quelle autre ville nous conviendrait du moment qu’on ne nous tire pas des roquettes dessus depuis son territoire  », a déclaré Volodymyr Zelensky dans une vidéo en ligne.

Les bombardements se sont multipliés dans la capitale de l’Ukraine, samedi 26 février. Alors que Moscou a affirmé ne viser que des infrastructures militaires, un immeuble résidentiel a été touché par un missile dans la matinée. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a appelé la population à la vigilance : des groupes de saboteurs seraient présents dans la ville pour mettre à mal la résistance.

Le président ukrainien a pris la parole, samedi 26 février, pour s’adresser à la population russe. « Plus vite vous direz à votre gouvernement que cette guerre doit être arrêtée immédiatement, plus votre peuple restera en vie », a-t-il déclaré. Des milliers de soldats russes « ne comprennent pas pourquoi ils ont été envoyés en Ukraine », a-t-il ajouté.

« On était dans la cuisine, on a eu de la chance », explique un habitant de Kiev, au téléphone. Il vient d’échapper à l’importante déflagration causée par un missile qui a touché son salon, samedi 26 février. Le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko, a affirmé que les forces russes n’étaient pas parvenues à entrer dans la ville, malgré des tentatives par plusieurs directions.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a fait savoir, dans une vidéo publiée samedi 26 février, que son armée ne déposerait pas les armes face à l’offensive russe. « Nous défendrons notre terre », a-t-il insisté depuis la capitale, Kiev.

De premiers combats dans la capitale Kiev ont été signalés vendredi, au lendemain du lancement d’une attaque massive de la Russie contre l’Ukraine. Echanges de tirs et explosions ont notamment été entendus dans le quartier d’Obolon et des détonations sourdes depuis le centre de la ville.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé l’armée russe de « bombarder des quartiers civils ». « Cela nous rappelle (l’offensive nazie) de 1941 », a-t-il dit en évoquant au moins 137 morts et 316 blessés côté ukrainien.

« Nous sommes tous ici » pour « défendre » l’Ukraine, a-t-il ajouté en fin de journée dans une vidéo tournée devant le bâtiment de la présidence à Kiev.

Les forces ukrainiennes ont aussi rapporté combattre des unités de blindés russes dans deux localités entre 40 et 80 km au nord de la capitale.

De premiers combats dans la capitale Kiev ont été signalés vendredi, au lendemain du lancement d’une attaque massive de la Russie contre l’Ukraine. Echanges de tirs et explosions ont notamment été entendus dans le quartier d’Obolon et des détonations sourdes depuis le centre de la ville.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé l’armée russe de « bombarder des quartiers civils ». « Cela nous rappelle (l’offensive nazie) de 1941 », a-t-il dit en évoquant au moins 137 morts et 316 blessés côté ukrainien.

« Nous sommes tous ici » pour « défendre » l’Ukraine, a-t-il ajouté en fin de journée dans une vidéo tournée devant le bâtiment de la présidence à Kiev.

Les forces ukrainiennes ont aussi rapporté combattre des unités de blindés russes dans deux localités entre 40 et 80 km au nord de la capitale.