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Guinée : qui est Mamady Doumbouya, le "tombeur" d'Alpha Condé ?

A la tête de la Guinée depuis le dimanche 5 septembre, Mamady Doumbouya a connu un parcours fulgurant au sein des arcanes du pouvoir. Ancien homme de confiance du président déchu Alpha Condé, il incarne désormais l’espoir d’une meilleure vie pour de nombreux Guinéens fatigués de la corruption et de la mauvaise gouvernance. Retour sur l’ascension fulgurante de celui qui a renversé Alpha Condé, trois ans après être revenu s’installer en Guinée.

En Guinée, la joie des opposants libérés par les putschistes

En Guinée, quelques jours après avoir pris le pouvoir, les putschistes ont libéré des dizaines d’activistes et d’opposants au président déchu Alpha Condé. La plupart avaient été arrêtés lors des mobilisations contre le troisième mandat de Condé, réélu en octobre 2020 sur fond de vives tensions. Les militaires menés par le chef des forces spéciales, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, ont promis de procéder à de nouvelles libérations.
Ils insistent également sur la prochaine ouverture d’une « concertation » nationale pour définir les modalités de la transition politique conduite par le futur gouvernement.

En Guinée, Alpha Condé renversé par des militaires

Des militaires ont démis le président guinéen Alpha Condé dimanche 5 septembre. Menés par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, ils ont annoncé la dissolution des institutions afin de lutter contre la « gabegie ». A 83 ans, le chef de l’Etat déchu avait entamé fin 2020 un troisième mandat controversé. Elu une première fois en 2010 après des années dans l’opposition, il avait fait modifier la Constitution pour se représenter. Sa volonté de se maintenir au pouvoir avait provoqué des mois de tensions dans le pays. Des dizaines de personnes ont été tuées dans la répression de la contestation et plusieurs opposants ont été arrêtés. L’ONU et l’Union africaine ont condamné ce coup de force et appelé à la libération du président Condé.

Incendies géants : pourquoi les feux de forêt sont de plus en plus violents

Turquie, Algérie, Grèce, Californie, Var, Landes… L’été 2021 a vu d’immenses feux ravager la planète. Depuis quelques années, ces « méga feux » sont de plus en plus nombreux et de plus en plus grands. Les huit plus grands feux californiens connus depuis 1932 ont eu lieu entre 2017 et 2020. En Sibérie, ce sont 15 000 kilomètres carrés de forêts, l’équivalent de deux fois la Corse, qui ont été détruits à l’été 2021.

Pourtant, le nombre total d’incendies sur Terre n’a pas augmenté depuis quinze ans. Les superficies brûlées sur l’ensemble de la planète tendent même à baisser légèrement. La faute à une expansion humaine toujours plus importante.

L’analyse d’images satellites, ainsi que des données récoltées par la NASA, permet d’expliquer ces phénomènes. A l’échelle locale toutefois, le climat plus sec et chaud est à l’origine de l’augmentation du nombre d’incendies en Sibérie ou leur intensification dans l’ouest dans Etats-Unis et dans la Méditerranée. Selon le GIEC, avec une accroissement de deux degrés de la température de la planète, les conditions d’incendies en Méditerranée vont continuer d’augmenter.

RDC : les déplacés du Nyiragongo appellent à l’aide

Trois après l’éruption du volcan Nyiragongo à Goma dans l’Est de la République démocratique du Congo, des milliers de personnes n’ont toujours pas retrouvé leur vie d’avant. Les sinistrés, qui ont perdu leurs maisons et parcelles, sont contraints de s’entasser dans des camps de fortune aux abords de la ville. Le provisoire tend à durer, précipitant chaque jour un peu plus les victimes collatérales de l’éruption dans la pauvreté.

Ouragan Ida : les images de New York inondée

Des pluies torrentielles se sont abattues sur New York dans la nuit de mercredi à jeudi au passage des restes de l’ouragan Ida. Des tornades et inondations de grande ampleur ont frappé le nord-est du pays. Métro, aéroport, et US Open se sont retrouvés sous les eaux.

Bill de Blasio, le maire de la ville a évoqué dans un tweet un « événement météorologique historique », décrétant également « l’état d’urgence » dans sa ville.

D’après le service météorologique national (National Weather Service), cet état d’urgence en raison d’inondations est une première dans l’histoire de la mégapole, déjà frappée en octobre 2012 par l’ouragan Sandy.

« Nous vous pourchasserons », dit Joe Biden après les attentats près de l’aéroport de Kaboul

L’air grave, Joe Biden s’est exprimé à la Maison Blanche, jeudi 26 août, quelques heures après les attentats qui ont fait treize morts et au moins dix-huit blessés parmi les militaires américains, près de l’aéroport de Kaboul, en Afghanistan, où les Etats-Unis tentent de procéder à l’évacuation de milliers d’Américains et d’Afghans cherchant à fuir le pays après la prise de pouvoir des talibans.

Le bilan s’est, par ailleurs, alourdi : le ministère de la santé afghan a fait état de plus de 90 morts et 150 blessés, à la chaîne américaine CNN.

Exclusif : « Nous ne nous rendrons pas », prévient Amrullah Saleh, chef des derniers résistants…

L’ex-premier vice-président afghan, Amrullah Saleh, a pris la tête des derniers résistants au pouvoir taliban qui vient de prendre le contrôle de la quasi totalité de l’Afghanistan. Réfugié dans la vallée du Panchir (nord), là où l’ex-commandant Massoud a résisté aux talibans, entre 1996 et 2001, lorsque ceux-ci dirigeaient le pays, il s’exprime pour la première fois depuis la chute de Kaboul, le 15 août, et la fuite aux Emirats arabes unis du président Ashraf Ghani.

Dans un message audio, il assure, notamment, être prêt à négocier avec le nouveau régime et abandonner l’affrontement armé, si celui-ci donne « son mot à dire au peuple afghan sur le type d’Etat » qui présidera au destin du pays. Il ne précise pas ce qu’il attend des nouveaux maîtres de Kaboul en matière de participation des Afghans aux choix politiques et institutionnels. Les talibans ont d’ores-et-déjà indiqué qu’ils entendaient appliquer la charia et qu’ils mettraient en place un gouvernement de dieu.

M. Saleh a rejoint les derniers fidèles d’Ahmad Shah Massoud, fils du commandant Massoud, tué par Al-Qaida, en 2001, dans le Panchir. Cette vallée est aujourd’hui entourée par les combattants talibans et coupée de toutes voies d’approvisionnement et de soutien international. Si dans son message, il assure qu’il n’y aura de leur part « aucune reddition » ni « aucune déclaration d’allégeance », cette intervention ressemble aussi, à certains égards, à un baroud d’honneur et une main tendue faute de pouvoir réellement s’opposer militairement.

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