Le président américain fêtait samedi 14 juin ses 79 ans, alors que le pays célébrait aussi les 250 ans de l’armée. A plusieurs endroits des Etats-Unis, des manifestations étaient organisées au même moment.
En Iran, à Téhéran, une épaisse fumée se dégage du dépôt pétrolier de Sharan, touché par une frappe israélienne, au troisième jour d’un conflit inédit entre les deux pays. Les autorités iraniennes affirment que « la situation est sous contrôle ».
« C’est un acte délibéré de violence politique » : samedi 14 juin, une élue américaine a été assassinée avec son conjoint à leur domicile. Un autre représentant politique et sa femme ont été blessés dans une attaque semblable.
L’Iran a frappé le centre d’Israël vendredi 13 juin, ripostant à l’attaque de l’Etat hébreu contre des sites militaires et nucléaires iraniens.
« Si vous jetez une brique, une bombe incendiaire ou pointez une arme sur l’un de nos adjoints, nous informerons votre famille de l’endroit où récupérer votre dépouille, car nous vous tuerons », a fait savoir aux manifestants le shérif du comté de Brevard, Wayne Ivey, par des déclarations aux journalistes lors d’une conférence de presse.
Ces menaces sont proférées après les affrontements à Los Angeles lors des manifestations de protestation contre les raids antimigrants de la police de l’immigration (ICE) organisées ces derniers jours dans la mégalopole.
Environ 1 800 manifestations sont prévues à travers les Etats-Unis samedi 14 juin en opposition au défilé militaire de Washington qui marque le 250ᵉ anniversaire de l’armée américaine et coïncide avec le 79ᵉ anniversaire du président Trump.
Wayne Ivey, shérif du comté de Brevard, a mis en garde jeudi 12 juin les manifestants contre toute violation de la loi et tout recours à la violence, alors que les manifestations de rue contre les raids antimigrants se propagent à travers les Etats-Unis.
L’Iran a lancé, le 13 juin au soir et le 14 juin au matin, plusieurs salves de missiles contre Israël, en riposte aux frappes aériennes israéliennes d’une ampleur sans précédent, qui ont visé plus de 200 sites militaires et nucléaires sur son sol.
L’Iran a lancé, vendredi soir et samedi matin, plusieurs salves de missiles contre Israël, en riposte aux frappes aériennes israéliennes d’une ampleur sans précédent, qui ont visé plus de 200 sites militaires et nucléaires sur son sol. Téhéran a affirmé viser « des dizaines de cibles », « de bases et d’infrastructures militaires » dans le pays.
Certains de ces missiles ont pu être interceptés, a déclaré l’armée israélienne, qui avait appelé la population à se réfugier dans des abris antibombardements. Les pompiers israéliens ont rapporté « plusieurs incidents majeurs » autour de Tel-Aviv.
Les tirs de représailles menés par l’Iran contre l’Etat hébreu ont fait au moins trois morts et plusieurs dizaines de blessés.
Des vidéos authentifiées par « Le Monde » montrent l’ampleur des bombardements sans précédent menés par Israël en Iran. Les images confirment que des cibles militaires, nucléaires et civiles ont été touchées.
Selon le gouvernement israélien, l’Iran aurait poussé le développement d’une arme nucléaire jusqu’à n’être qu’à quelques jours d’obtenir la bombe atomique. Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?
Vishwash Kumar Ramesh, 40 ans, est la seule personne parmi les 242 à bord de l’avion d’Air India à destination de Londres qui s’est écrasé à Ahmedabad, jeudi 12 juin, à avoir survécu à la catastrophe.
M. Ramesh était assis à l’avant gauche de l’appareil, place 11A, tout près d’une des portes de secours, ont rapporté les médias locaux, sur la foi de la carte d’embarquement à son nom exhibée après la catastrophe.
La compagnie Air India avait confirmé jeudi qu’un Britannique d’origine indienne avait survécu. M. Ramesh s’est brièvement entretenu vendredi matin avec le premier ministre indien, Narendra Modi, venu sur le site de la catastrophe et au chevet des blessés.
