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Covid-19 : « Nous avons des semaines difficiles devant nous », annonce Gabriel Attal

Fermer les écoles en avançant les vacances? Étendre
les mesures de freinage à d’autres départements? Ou bien « pousser les
murs » des hôpitaux en attendant l’impact des vaccinations? Face à la
gronde sur sa stratégie anti-Covid avec plus de 5.000 patients en soins
critiques, Emmanuel Macron prendra la parole mercredi à 20 heures, pour énoncer
ses choix. Rappelant l’intervention du 24 novembre en pleine deuxième vague,
cette allocution présidentielle est annonciatrice de mesures de grande ampleur,
comme depuis le début de la crise il y a un an.  Autre signe de
l’importance de ces annonces, Jean Castex prononcera jeudi une déclaration, qui
sera suivie d’un débat et d’un vote devant les deux chambres du parlement, « sur
l’évolution de la situation sanitaire et les mesures nécessaires pour y
répondre ». « Nous avons des semaines difficiles devant nous »,
a insisté Gabriel Attal, à la sortie du Conseil des ministres ce mercredi, en
précisant que les nouvelles mesures annoncées dans la soirée, tiendront compte « de
la dynamique de l’épidémie » mais aussi de leurs conséquences « sur
le moral de nos compatriotes, sur l’éducation de nos enfants et sur l’activité
dans notre pays ». « Mais le facteur clé de nos décisions reste la
situation de nos hôpitaux », a-t-il ajouté.

Ex-jihadiste française détenue dans un camp en Syrie : « Je veux rentrer en France »

Derrière une clôture grillagée, des dizaines de tentes blanches se déploient. Au milieu d’une allée, une enfant pousse une trottinette. Ailleurs, un autre se balance sur une balançoire improvisée. Autour, des femmes en abayas sombres déambulent, le pas calme et résigné. Devant une autre grille, un groupe de jeunes femmes dénote. Les cheveux à l’air, de grosses lunettes de soleil sur le nez, six Françaises en tenues décontractées interpellent un caméraman de l’AFP qui les filme. « On veut se faire rapatrier », lance l’une d’elle. « On veut rentrer chez nous », poursuit une autre. « Vive la France », renchérit une troisième. Toutes sont détenues dans le camp de Roj au nord-est de la Syrie, où vivent quelque 800 familles européennes, enfermées ici pour leur appartenance à l’Etat islamique. Parmi elles, la Bretonne Emilie König, 36 ans. Casquette vissée sur la tête d’où sort une longue natte décolorée, la jeune femme emprisonnée dans ce camp depuis quatre ans, a troqué le voile intégral pour un legging en skaï et un sweatshirt gris, pour se « réhabituer » à la vie en France, après ses années à l’EI. Considérée comme l’une des figures de la mouvance jihadiste française, accusée d’avoir recruté pour l’EI et d’avoir appelé à commettre des attaques en Occident, Emilie König plaide pour son retour en France. Après le rapatriement de ses trois enfants en janvier – enfants qu’elle a eu en Syrie avec son deuxième époux, mort au combat auprès de l’EI – elle espère maintenant pouvoir retrouver sa famille, changer de vie, suivre une formation en comptabilité, et pourquoi pas se lancer à son compte. « Je veux rentrer en France, reprendre une vie professionnelle. Avoir tous mes enfants réunis autour d’une table, tous ensemble », rêve-t-elle

Covid-19 : à Saint-Denis, plus de femmes enceintes en réanimation, «certaines n’ont pas survécu»

«On a l’impression qu’on n’en sort pas, que c’est un cercle vicieux ». A l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis (93), dans un
département où le taux d’incidence est l’un des plus élevés en France, le personnel soignant, épuisé, voit la vague de patients Covid monter inexorablement. Avec un âge moyen de malades bien plus bas que lors de la première vague. « Ils sont plus jeunes, beaucoup plus jeunes, souffle Daniel Da Silva, chef du service de réanimation. Les moyennes d’âge des patients critiques en réanimation, chez nous, là, c’est 50 ans. Dans le service, nous avons trois trentenaires, trois quadras, des
quinquas, des sexagénaires… Le patient le plus âgé a 72 ou 74 ans. C’est 15 ans de moins par rapport à la première vague ». Autre difficulté par rapport à mars 2020 : le Covid touche de plus en plus de femmes enceintes. Certaines se retrouvent dans un état grave. « On a dû provoquer des accouchements pour sauver des mamans au détriment du bébé. Et puis elles n’ont pas toutes survécu, donc c’est ça qui est très différent par rapport à la première vague », témoigne également Mathilde Azzi, médecin réanimatrice.

Des baskets « sataniques », avec une goutte de sang dans la semelle, font scandale aux Etats-Unis

Fruit d’un partenariat entre le rappeur américain Lil Nas X et la société MSCHF , ces « Satan Shoes » (chaussures de Satan) font scandale aux Etats-Unis . Le modèle est initialement une basket Air Max 97 fabriquée par Nike, à laquelle ont été ajoutés quelques signes distinctifs rappelant le diable, notamment un pentagramme (étoile inversée à cinq branches), parfois considéré comme un symbole satanique, ou encore le nombre 666 associé au Diable. Selon MSCHF, une goutte de sang a même été injectée dans la semelle. Dès lundi, jour de la mise en vente de ce modèle à 666 exemplaires, a assigné la petite société devant un tribunal fédéral civil de Brooklyn. Selon Nike, des appels au boycott de l’équipementier ont déjà été lancés. « Les « Satan Shoes » ont été produites sans l’accord de Nike ou son autorisation », a indiqué la marque dans une déclaration transmise à l’AFP par un porte-parole. « Nike n’est en aucun cas associé à ce projet. » L’équipementier demande la suspension de la livraison des paires de chaussures, qui ont toutes été vendues lundi, à 1 018 dollars la paire (environ 864 €). Il réclame aussi des dommages et intérêts, sans les chiffrer.

Week-end de Pâques : des contrôles intensifs dès jeudi, prévient Gérald Darmanin

Si vous n’avez pas un motif valable pour vous déplacer pour le week-end de Pâques, vous risquez de ne pas échapper à une amende de 135 euros. Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a prévenu que des « contrôles intensifs » allaient être mis en place dès ce jeudi pour éviter des départs des habitants des départements confinés. Un week-end qu’il a qualifié lui-même comme étant à « haut risque ».

Londres : une fresque géante de 150 000 cœurs pour les victimes du Covid-19

Face au Parlement de Londres, de l’autre côté de la Tamise, plusieurs
dizaines de personnes réalisent depuis lundi une fresque géante de petits cœurs
symbolisant chaque victime emportée par le Covid-19. Crayon à la main, ils
dessinent avec soin chaque cœur, en rouge, en rose ou en violet, en pensant à
leur ami ou à leur proche perdu pendant la pandémie. « Chaque cœur
que nous avons dessiné ici est entièrement unique, comme chacune des personnes
qui sont mortes. Chacun d’elles avait des amis et une famille à qui elle manque
horriblement chaque jour », explique Matthew Fowler, co-fondateur de
l’association Covid-19 Bereaved Families For Justice UK, qui a eu l’idée de
créer le mémorial. Matthew a d’ailleurs dessiné en premier un cœur en l’honneur
de son père, Ian Fowler, décédé des suites du Covid, avec l’intérieur, ses
initiales : I.F Comme lui, Harry, enseignant à Bristol, a perdu
des proches. « Il s’agit de faire le deuil, il s’agit de le
reconnaître et de se souvenir de cela », lance-t-il entre deux coups de
crayons. Pendant huit jours, les membres de l’association vont ainsi se relayer
pour réaliser environ 150 000 cœurs sur un mur long de 500 mètres. Soit le
nombre arrondi ( pour l’heure, on en compte 126 000 ) de personnes mortes au
cours de la pandémie au Royaume-Uni. « Chaque cœur pour un disparu. L’idée
est qu’au fur et à mesure que le nombre de victimes augmentera, nous
continuerons à ajouter des cœurs tous les jours pour que ce soit un mémorial
vivant », conclut Matthew Fowler.

Paris XVe : feu d’artifice en pleine rue et échauffourées à Falguière

Le week-end a été chaud à Falguière (15e) et plutôt spectaculaire… Feu d’artifice sauvage en pleine rue malgré le confinement, tirs de mortier visant la police et à deux reprises, échauffourées avec les forces de l’ordre, dégradation d’un véhicule police secours, incendie de poubelles et rixes entre bandes avec barres de fer…

Ce lundi, cinq jeunes du quartier, tous mineurs et connus des services de police, étaient en garde à vue au commissariat du 15e. En début de soirée, ils ont été remis en liberté. L’enquête se poursuit.

Nantes : des jeunes escaladent un immeuble pour sauver un couple et son bébé de 6 mois d’un incendie

Le drame s’est joué dimanche 28 mars en début d’après-midi, dans un appartement situé rue Urbain-le-Verrier, à Nantes. Plusieurs jeunes du quartier de la Bottière ont sauvé un couple et son nourrisson âgé de 6 mois d’un incendie. En escaladant les balcons et en mettant en place un matelas pour réceptionner les occupants, ils sont intervenus avant les secours et ont permis évacuation de cette famille en détresse, relate Ouest-France.

Vaccinodrome de Saint-Quentin en Yvelines: « On n’a pas de visibilité sur les doses, on s’adapte »

Rarement, une salle d’attente aura offert un meilleur
spectacle que celui distillé au Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Et Yvon apprécie. Venu se faire vacciner
contre le Covid-19, ce Versaillais de 74 ans attend sagement son injection en
regardant l’équipe de France de cyclisme sur piste enchainer les tours à vive
allure. Car depuis le 15 janvier dernier, l’agglomération a installé son
vaccinodrome au centre même de la piste. D’abord modeste, le nombre de
vaccinations a sensiblement augmenté ces derniers jours dans ce vaccinodrome où
le président de l’agglomération estime qu’il pourrait passer de 1000
vaccinations quotidiennes environ à 5000. A condition, évidemment, que l’approvisionnement
des doses suive le rythme. En attendant, les équipes médicales ajustent leur
organisation, sans beaucoup de visibilité, en fonction des arrivages de
vaccins. Les vaccinés, ou futurs vaccinés, louent de leur côté l’organisation
et le côté pratique d’une telle initiative. Une première en Ile de France avant
le lancement du vaccinodrome du Stade de France (Saint-Denis), prévu le 6 avril
prochain.

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