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Une «fausse» fête sauvage rassemble 1500 personnes à Bruxelles, la police intervient

Suite à un faux évènement organisé sur Facebook, en guise de poisson d’avril, entre 1500 et 2000 personnes se sont rassemblées dans un bois de la capitale belge, en dépit des restrictions sanitaires. La police a dû employer la force pour disperser la foule. Les policiers, déployés par dizaines ont essuyé des jets de projectiles au moment d’intervenir. Trois d’entre eux ont été blessés, dont l’un qui a dû être hospitalisé. Quatre participants ont été interpellés. Les participants, notamment des jeunes, déplorent les restrictions auxquelles la population belge est soumise. « On nous met trop de règles qui nous privent vraiment de nos libertés, alors qu’on a conscience du problème. On ne nie pas l’existence du Covid, on fait attention, mais juste, il faut nous laisser vivre un peu », explique ainsi Gauthier, étudiant.
Même constat pour Selim, qui habite la capitale : « Je n’étais pas là du tout pour manifester ou quoi que ce soit, je suis venu ici pour dire qu’on a le droit en lieu public de simplement être là en fait. La police, vous êtes avec nous. Protéger, servir. Vous n’êtes pas là pour nous punir ». Le parquet de Bruxelles avait déploré l’appel, sur les réseaux sociaux, à rallier un faux événement intitulé « La Boum », qui était un poisson d’avril, avertissant que les participants s’exposaient à des poursuites judiciaires.

La Belgique est entrée samedi dernier dans une nouvelle phase de restrictions, plus sévères, prévoyant notamment un accès limité aux commerces non essentiels et la possibilité de se rassembler en extérieur à quatre adultes maximum.

Canal de l’Ourcq encombré par les déchets: « J’ai même vu quelqu’un balancer une machine à laver»

Il fait beau, il fait chaud. Beaucoup viennent profiter du beau temps au canal de l’Ourcq dans le 19è arrondissement de Paris. Mais à sa surface, flottent des mégots, bouteilles, sacs plastique, canettes, masques et même des chaussures. « Et encore, là on est confinés mais vous verrez cet été », prévient Miguel, l’agent d’entretien avant de remonter à bord de l’Acoupa, le bateau nettoyeur de canaux.

Régionales et départementales : Castex privilégie «à ce stade» un maintien les 13 et 20 juin

« C’est clairement le scénario de leur maintien que nous privilégions à ce stade. » C’est ce qu’a indiqué ce jeudi Jean Castex  devant le Sénat, jeudi après-midi. Alors que la responsabilité d’un éventuel report des élections régionales et départementales pesait entièrement sur l’exécutif , le chef du gouvernement a pris sa décision : il n’est pas favorable au report des élections régionales et départementales, prévues les 13 et 20 juin.

Mort de George Floyd : l’émotion des témoins au tribunal

Le procès de Derek Chauvin, accusé d’avoir
tué George Floyd en mai 2020, s’est ouvert lundi à Minneapolis, aux Etats-Unis.
Le 25 mai 2020 ce policier avait posé son genou durant 9 minutes
sur le cou de George Floyd, soupçonné d’avoir écoulé un faux billet de vingt
dollars dans une épicerie. Depuis le début du procès, les témoins se succèdent
à la barre et racontent l’agonie de George Floyd.

« Lorsque je suis arrivé sur les lieux, M. Floyd exprimait sa
peine, sa douleur et la détresse qu’il éprouvait. Plus le genou bloquait son cou,
plus vous pouviez voir Floyd s’éteindre, s’éteindre lentement. Et comme un
poisson dans un sac, vous voyiez ses yeux pâlir lentement et rouler lentement
vers l’arrière de sa tête », a raconté Donald Williams, témoin de la scène.

Darnella
Frazier, l’autrice de la
vidéo virale montrant les derniers instants de George Floyd, a elle aussi
témoigné. « J’ai passé des
nuits entières à m’excuser et à m’excuser auprès de George Floyd pour ne pas
avoir fait plus et de ne pas avoir agi physiquement et ne pas lui avoir sauvé
la vie. Mais c’est comme, ce n’est pas ce que j’aurais dû faire, c’est ce qu’il
aurait dû faire.», a expliqué l’adolescente, au bord des larmes.

Le procès de Derek Chauvin, qui plaide
non coupable, doit durer jusqu’à la fin avril. L’homme risque jusqu’à 40 ans de
prison.

Covid-19 au Brésil : 66 000 morts au mois de mars, l’épidémie hors de contrôle

Le Brésil a connu en mars son mois le plus meurtrier depuis le début de la
pandémie de Covid-19 avec plus de 66.000 morts. « Nous n’avons jamais vu
dans l’Histoire du Brésil un seul événement tuer autant de gens en 30 jours »,
a déclaré Miguel Nicolelis, coordinateur du Comité scientifique formé par les
Etats du Nord-est du Brésil contre la pandémie. « Nous sommes au pire
moment, avec des records de morts et de contaminations, ce qui signale qu’avril
sera encore très mauvais », estime également l’épidémiologiste Ethel
Maciel, professeure à l’Université fédérale d’Espirito Santo (UFES). Car fait
très inquiétant, la semaine du 21 au 27 mars a été celle avec le plus de
contaminations enregistrées (près de 540.000). Ce qui augure de nouveaux
records d’afflux de patients en soins intensifs et de morts dans deux semaines
dans ce pays de 212 millions d’habitants.

En attendant, les hôpitaux brésiliens sont quasi saturés : dans 18 des
27 Etats brésiliens, 90% des lits en soins intensifs réservés au Covid sont
occupés. Dans plusieurs Etats, le personnel soignant a déjà commencé à
attribuer les lits en soins intensifs aux patients les plus à même de survivre.
Ainsi au moins 230 malades confirmés ou suspectés du coronavirus sont morts en
mars faute d’avoir trouvé un lit en soins intensifs dans la conurbation de Sao
Paulo, capitale de l’Etat le plus riche du pays. Les enterrements s’enchaînent
jour et nuit pour faire face à l’augmentation du nombre de morts. Dans quatre
cimetières de São Paulo – un des Etats le plus durement touché par la pandémie
– , le personnel chargé de creuser les tombes travaillent au milieu de la nuit,
vêtus de combinaisons de protections blanches et de masques. Sous les yeux de familles
en deuil, les hommes des pompes funèbres déposent les cercueils les uns après
les autres, éclairés à la lueur d’un gros spot installé à proximité. En un peu plus d’un an, le Covid-19 a fait au
Brésil 317 646 morts, un bilan seulement surpassé par les Etats-Unis. Pour le
Dr Nicolelis « il est même très possible » que le Brésil atteigne le demi-million
de morts d’ici à juillet. Selon des médecins, la violence de cette deuxième
vague est due à plusieurs facteurs : relâchement des précautions sanitaires
lors des fêtes de fin d’année puis de carnaval, émergence de variants plus
contagieux et absence de politique nationale de lutte contre le covid dans un pays
où le président Jair Bolsonaro demande encore tout récemment aux gens de « continuer
à aller travailler ».

Confinement : le coup de colère de Jean Castex face aux critiques de l’opposition à l’Assemblée

Véhément comme rarement depuis son arrivée à Matignon, le Premier ministre Jean Castex a vivement défendu ce jeudi matin les nouvelles restrictions contre la troisième vague de Covid-19, devant une Assemblée nationale houleuse où l’opposition a largement boycotté le vote final. « J’ai entendu, chez beaucoup d’intervenants, que les mesures de freinage seraient trop tardives, insuffisantes », s’est agacé le Jean Castex, rejetant les critiques des députés selon lesquelles l’exécutif aurait été trop lent à prendre ces nouvelles restrictions. « Je vous écoute, mardi après mardi. Je vous consulte. Quelle était la musique de ces interventions ? “Les commerces et les stations de ski, ne les fermez pas ! Les universités et les établissements publics culturels, rouvrez-les ! ” », s’est-il emporté.

Fermeture des écoles : «Ce sera au détriment de notre travail», affirment des parents

Ce mercredi soir, Emmanuel Macron a annoncé que la semaine prochaine l’école se ferait en distanciel, puis que les vacances seraient unifiées pour toutes les zones à partir du 12 avril et jusqu’au 26 avril. Devant les écoles, le lendemain, l’heure est à l’organisation. « Quatre jours à la maison, c’est une situation bien moins catastrophique que ce qu’on a vécu l’année dernière », relativise Fanny, venue déposer sa fille pour la dernière fois avant trois semaines. Pour les parents qui ne peuvent plus travailler pour s’occuper de leurs enfants, un dispositif de chômage partiel sera mis en place. Si la semaine d’école à la maison semble « gérable », aux parents, la période de vacances anticipées ; elle, inquiète. « Le but des prochains jours sera de trouver les grands-mères et les nounous pour s’occuper de lui », prévoit Fabien. Jean Castex a précisé ce jeudi matin, que les motif impérieux permettant des déplacements hors de son département incluront « ceux liés à un motif familial, comme par exemple accompagner ou aller chercher un enfant chez un parent, un grand-parent ou un proche ».

Fermeture des écoles : «Ce sera au détriment de notre travail», affirment certains parents

Ce mercredi soir, Emmanuel Macron a annoncé que la semaine prochaine l’école se ferait en distanciel, puis que les vacances seraient unifiées pour toutes les zones à partir du 12 avril et jusqu’au 26 avril. Devant les écoles, le lendemain, l’heure est à l’organisation. « Quatre jours à la maison, c’est une situation bien moins catastrophique que ce qu’on a vécu l’année dernière », relativise Fanny, venue déposer sa fille pour la dernière fois avant trois semaines. Pour les parents qui ne peuvent plus travailler pour s’occuper de leurs enfants, un dispositif de chômage partiel sera mis en place. Si la semaine d’école à la maison semble « gérable », aux parents, la période de vacances anticipées ; elle, inquiète. « Le but des prochains jours sera de trouver les grands-mères et les nounous pour s’occuper de lui », prévoit Fabien. Jean Castex a précisé ce jeudi matin, que les motif impérieux permettant des déplacements hors de son département incluront « ceux liés à un motif familial, comme par exemple accompagner ou aller chercher un enfant chez un parent, un grand-parent ou un proche ».

«Non, l’école n’est pas un lieu d’accélération de l’épidémie», affirme le pédiatre infectiologue…

Pour le pédiatre infectiologue Robert Cohen, si on observe une augmentation des cas de Covid-19 dans les écoles, c’est parce que les enfants sont plus testés et parce que le virus circule tout simplement plus. Il explique que les enfants sont moins contagieux car ils ont moins de récepteurs au virus au niveau des muqueuses nasales. « Ils ont aussi une immunité entraînée car ils sont souvent infectés par d’autres virus ». Les enfants ont aussi « plus d’infections récentes à d’autres coronavirus ». Résultat, les enfants se contaminent beaucoup moins entre eux. « L’école n’est pas un lieu d’accélération de l’épidémie », tranche le pédiatre infectiologie Robert Cohen.

Covid-19 : «La consommation d’alcool interdite sur la voie publique», annonce Castex

« Oui la 3e vague est là et nous sommes victimes de la propagation du variant anglais. Il nous faut donc prendre de nouvelles mesures», a lancé Jean Castex devant les députés ce jeudi matin, avant de justifier les annonces d’Emmanuel Macron à l’Assemblée nationale. En appliquant à toute la France métropolitaine dès dimanche les mesures de restrictions déjà en vigueur dans les 19 départements depuis le 20 mars, en fermant les écoles pour quatre semaines, le gouvernement tient
aussi à rappeler que les contrôles de police sur les rassemblements de plus de six personnes sur la voie publique seront renforcés. « La consommation d’alcool sur la voie publique sera aussi interdite ces prochaines semaines afin de prévenir tout rassemblement et tenter de limiter la circulation de l’épidémie de coronavirus », annonce Jean Castex devant l’Assemblée nationale. Le Premier ministre a d’ailleurs condamné ceux ne respectant pas « les règles sanitaires », visant les participants à de récents « rassemblements festifs » ( ceux sur les quais à Lyon ou dans un parc à Lille) ou ceux refusant le port du masque.
« Il sera demandé aux parquets de poursuivre systématiquement les auteurs de récidives portant sur l’organisation d’événements clandestins susceptibles de mettre en danger la vie d’autrui », a ajouté le Premier ministre, au lendemain de nouvelles annonces de restrictions par Emmanuel Macron.

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