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Chasse à l’homme en Dordogne : un moment «très angoissant» pour les habitants du Lardin-Saint-Lazare

De gros moyens sont mobilisés dimanche en Dordogne pour retrouver un ancien militaire lourdement armé qui a tiré à plusieurs reprises sur les gendarmes au Lardin-Saint-Lazare, un village à une trentaine de km de Sarlat. « C’est un individu qui s’est rendu au domicile de son ex-compagne, de là s’en est découlé une altercation, des voisins ont prévenu la gendarmerie, quand la gendarmerie s’est présentée, l’individu a ouvert le feu sur les véhicules et ensuite il s’est échappé dans une zone boisée à proximité du village des faits, » a expliqué le préfet de Dordogne, Frédéric Périssat. Les GIGN de Toulouse et de Satory, en région parisienne, sont en intervention sur les lieux et plus de 300 gendarmes sont engagés. Quatre hélicoptères survolent aussi la zone et travaillent par rotation de deux.
Le préfet de Dordogne avait lancé tôt dimanche matin, un appel sur les ondes de France Bleu Dordogne, invitant la population de la commune à « rester chez elle enfermée, et à ne pas se déplacer ». « On sait qu’il est dans le périmètre, qu’il n’est pas loin, c’est une situation très angoissante », confie à l’AFP une habitante du village de Lardin-Saint-Lazare.
Encerclé dans un périmètre de 4km2 en pleine forêt, l’homme refuse de se rendre : « Les forces de gendarmerie essaient de le fixer… le contact a été établi à plusieurs reprises de manière sporadique mais cela s’est ensuivi de coups de feu de l’individu. Chaque fois qu’il y a eu contact il a ouvert le feu », a raconté sur place à la presse le préfet de Dordogne.

Donaire, l’inusable « Yoda » de la boxe, a détrôné le français Oubaali de sa ceinture WBC

Il a 38 ans, un palmarès long comme le bras, mais encore faim. Samedi, à Carson (Etats-Unis), Nonito Donaire a détrôné le Français Nordine Oubaali. Malgré un bon début de combat, Oubaali a cédé au 4 e round par KO, et ainsi laissé sa ceinture WBC des poids coq au boxeur philippin. Ce dernier entretient sa légende et enrichi un peu plus un incroyable palmarès, lui qui a été, entre 2007 et 2019, champion du monde des poids mouches (IBF), coqs (WBC, WBO), super-coqs (IBF, WBO) et plumes (WBA), Donaire compte désormais 41victoires (6 défaites). Nonito Donaire s’est ouvert la voie à une revanche avec le Japonais Naoya Inoue, numéro 1 de la catégorie et détenteur des ceintures WBA et IBF, qui l’avait battu fin 2019.

Ligue des Champions: de Porto à Londres, l’explosion de joie des fans de Chelsea

« C’était la meilleure soirée de ma vie ! », s’exclame un supporter de Chelsea à la sortie du stade. Comme lui, des centaines de fans de Chelsea étaient en liesse à Porto samedi soir après la victoire du club londonien en finale de la Ligue des Champions. Les restrictions sanitaires liées à la pandémie ont fait que beaucoup moins de supporters de Chelsea ont pu assister à l’affrontement de samedi à Porto par rapport à la nuit où ils avaient battu le Bayern Munich mais 16 500 fans ont malgré tout pu assister à ce match d’un grande intensité.

Concert test d’Indochine : « Je me sens de nouveau vivant »

Une scène, des groupes de musique, 5000 personnes debout qui chantent et qui dansent… Cette image, banale, d’une foule devant un concert, on ne l’avait plus vue depuis plus d’un an et l’arrivée de l’épidémie de Covid-19. Samedi en fin d’après-midi, l’Accor Arena (Paris XIIe) a renoué avec le fil de son histoire… ou presque. Organisé par l’APHP et le PRODISS, ce concert d’Etienne de Crécy et d’Indochine servait en fait de test clinique à grande échelle. Le but ? mener une étude afin de « proposer des protocoles sanitaires pour la réouverture des concerts », nous expliquait dans la semaine la professeure Constance Delaugerre, virologue à l’hôpital Saint-Louis. Pour cela, plusieurs milliers de volontaires âgés de 18 à 45 ans, sans comorbidité, s’étaient portés candidats pour faire partie de l’expérience. Testés en amont, 7500 personnes – négatives au Covid-19- sont finalement rentrées dans le protocole. Parmi elles, 5000 ont été tirées au sort pour venir assister au concert, masqués mais sans distanciation sociale, et les 2500 autres ont continué à mener une vie « normale ». L’idée est de comparer ensuite les deux groupes pour déterminer s’il y a plus de risques à attraper le Covid pendant une soirée concert ou pas.

Les purificateurs d’air, un outil de plus contre le Covid ?

C’est un sujet qui revient souvent. De plus en plus souvent. Un peu partout en France, beaucoup de collectivités ou d’établissements cherchent dorénavant à s’équiper en purificateurs d’air. Certains modèles, équipés notamment des filtres les plus performants, ont une efficacité contre la propagation du Covid-19, selon une récente étude, réalisée en laboratoire, financée par la région Auvergne-Rhône-Alpes. Cette dernière a déployé « 2500 purificateurs dans 285 lycées et dans 189 communes pour leurs
écoles ». Mais faute d’étude en conditions réelles, le sujet fait toujours
débat. Ces dispositifs sont-ils des outils supplémentaires, fiables, contre la propagation du Covid-19. « Oui », répondent certains ; « Pas sûr », répondent d’autres… Et si « oui », quels modèles ? Et comment bien les utiliser ?

Le gouvernement, réticent il y a encore quelques mois, a changé de position récemment. « Nous encourageons les collectivités pour les capteurs de CO2 et les purificateurs d’air », a déclaré Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, le 22 avril dernier. Mais dans son dernier avis sur la question, paru le 27 mai, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande notamment « de prévoir, pour chaque implantation d’unités mobiles de purification de l’air dans un lieu donné, une étude technique préalable par une personne qualifiée ou par le fournisseur industriel ».

A Paris, dans le IXe, Delphine Bürkli a fait installer il y a trois ans des purificateurs d’air et des détecteurs de CO2 dans les 150 classes de son arrondissement. La maire du IXe (DVD) loue un dispositif qu’elle avait mis en place, bien avant l’apparition du Covid, pour assainir l’air ambiant, et qu’elle défend dans la lutte contre le virus. L’association « Respire », partenaire de la mairie du IXe sur ce sujet, a mené une étude entre février et avril 2021 dans deux écoles de l’arrondissement et conclut que « les purificateurs – positionnés sur la puissance 1, la plus basse – permettent de diminuer de 20 à 30 % la pollution aux particules. Les capteurs de CO2 contribuent à améliorer l’aération des classes. Ensemble, ils contribuent à améliorer la qualité de l’air que respirent les enfants et à lutter contre la propagation du Covid-19 ». Le dispositif va s’étendre dans les réfectoires avec des purificateurs plus puissants. A ce titre, le fabricant choisi par la mairie a mené sa propre étude dans l’un des réfectoires test.
A la mairie de Paris, on est en revanche beaucoup plus dubitatifs. « Rien ne prouve, quand c’est un petit engin comme celui qui est mis dans un certain nombre de classes à Paris, qu’il est efficace. On n’a pas une littérature assez précise et assez sérieuse sur le sujet. En tout cas sur ces petits modèles », estime Anne Souyris. L’adjointe à la maire de Paris, en charge de la Santé, est favorable au déploiement de capteurs de CO2 dans les écoles parisiennes. Mais sur le sujet des purificateurs d’air, elle demande plus de clarté au gouvernement et demande qu’une vraie étude de référence soit effectuée.

Pour Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche au CNRS, les purificateurs d’air peuvent avoir une efficacité contre le virus. A certaines conditions : avoir les bons filtres (Ndlr, Hepa 13 ou Hepa 14),
avoir des purificateurs suffisamment puissants selon le volume des pièces, et
bien gérer la maintenance de ces appareils. Tous les acteurs interrogés sont en revanche d’accord sur un point : le purificateur d’air n’est pas une
solution miracle et ne doit pas faire oublier les autres gestes barrière.

Météo : les tendances de l’été

Après un mois de mai maussade, le beau temps est de retour et la chaleur avec. Et ça devrait durer un peu, malgré des risques de pluies orageuses dans le courant de la semaine prochaine. De quoi, déjà, penser à l’été qui arrive. Mais sait-on déjà à quoi il va ressembler ? A Météo France, on est en mesure d’établir une tendance. « Le trimestre juin-juillet et août s’annonce très probablement plus chaud et plus sec que la normale », selon François Jobard, prévisionniste à Météo France. Mais attention : on parle bien de tendances saisonnières, pour cet été à venir, qui sont des prévisions climatiques et non des prévisions météorologiques. En clair, ces dernières sont plus précises, plus détaillées, car elles concernent des échéances beaucoup plus proches dans le temps. Les tendances estivales, elles, établissent une moyenne probable sur ces trois prochains mois.

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