L’Équipe

L’entrée du peloton dans les Pyrénées interviendra en milieu de deuxième semaine, avec une 12e étape qui s’élancera d’Auch pour une longue portion plate de plus de 100 km. Le final offrira un double rendez-vous avec deux cols mythiques du Tour : d’abord le Soulor (11,9 km à 7,3 %), puis, après une longue descente vers Argelès-Gazost, l’ascension d’Hautacam (13,6 km à 7,8 %). C’est sur ces pentes qu’il y a deux ans, Jonas Vingegaard avait scellé son premier sacre, porté par un relais dévastateur

Le parcours dessiné autour de Toulouse semble taillé pour un sprinteur, mais à condition qu’il sache aussi grimper. À seulement 8 km de l’arrivée, la côte de Pech David, avec ses passages à 20 %, risque de faire des dégâts. Si un sprint paraît inévitable, il n’est pas certain que tous les gros bras soient au rendez-vous dans la dernière ligne droite.

Une étape accidentée et exigeante, tracée au cœur du somptueux parc naturel des Volcans d’Auvergne. Les sept cols répertoriés ne reflètent qu’en partie la succession infernale de montées et descentes qui attend les coureurs, promettant une rude bataille où les favoris devraient se distinguer. Dans le final, le peloton grimpera d’abord le col de la Croix Saint-Robert (5,1 km à 6,3 %) jusqu’au Mont-Dore, avant d’aborder l’ultime montée vers la station (3,3 km à 8 %), au pied du puy de Sancy, théât

Rencontre avec Oihan Guillamoundeguy à l’occasion du Vaudreuil Golf Challenge. Le Français, 5e la semaine dernière à Pleneuf est pour le moment 24e et se rapproche des places qualificatives pour le DPWorld Tour.

Le 13 juillet, le peloton entamera sa longue descente vers les Pyrénées avec une arrivée à Châteauroux, théâtre de quatre victoires qui en disent long sur le profil de l’étape : Mario Cipollini en 1998, Mark Cavendish en 2008, 2011 et 2021. Le Britannique ne sera plus là pour s’imposer cet été, mais c’est bien un sprinteur qui devrait l’emporter, malgré un final truffé de virages techniques, susceptible de semer le trouble.

Laval, en Mayenne, devrait une nouvelle fois voir un sprint se jouer, malgré un dernier kilomètre en faux plat montant. C’est là que Tom Steels s’était imposé en 1999. La ville avait également accueilli, en 2021, un contre-la-montre remporté par Tadej Pogacar, ajoutant une touche de prestige à son histoire sur le Tour.

Cap à l’Ouest pour le peloton, qui retrouvera la Bretagne et ses terres de puncheurs. L’arrivée de la 7ᵉ étape sera jugée en haut de Mûr-de-Bretagne, gravie deux fois — 2 km à 6,9 %, avec des passages à 15 % qui piquent les jambes. Un classique désormais du Tour, théâtre de belles empoignades. En 2021, Mathieu Van der Poel y avait frappé fort : victoire d’étape, prise du maillot jaune et six jours en tête du classement. Ce jour-là, les favoris s’étaient déjà regardés dans le blanc des yeux.

Un premier moment clé de ce Tour se jouera autour de la ville de Guillaume le Conquérant, qui accueillera une arrivée pour la 36ᵉ fois. Les 33 km du parcours, parfaitement plats et tracés sur de larges routes, offrent un terrain idéal pour les spécialistes du contre-la-montre. Un profil taillé sur mesure pour Remco Evenepoel, fraîchement couronné champion olympique et mondial de la discipline, et considéré comme le meilleur rouleur parmi les prétendants au maillot jaune.

Pas de répit pour le peloton : au lendemain du départ, la 2e étape entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer plonge déjà les coureurs dans l’intensité du Nord. Au menu : routes étroites, relances incessantes et un terrain vallonné qui frôle l’esprit des classiques printanières. Avec un final escarpé sur la Côte d’Outreau, cette journée pourrait bien faire sauter quelques certitudes… et quelques favoris.

Sur le profil, une banale étape de plaine. Sur le terrain, un véritable casse-pattes. Plus de 200 kilomètres et 3 500 mètres de dénivelé au menu du jour, au cœur des routes exigeantes de Normandie, entre Bayeux et Vire. Et comme souvent depuis le départ, un final en montagnes russes : la côte de Vaudry (1,2 km à 7,2 %) à cinq bornes du but, avant un dernier mur redoutable vers la ligne, 700 mètres à 10,2 % avec un passage à 14 %. Les jambe

Le vent jouera une nouvelle fois un rôle stratégique, avec le risque toujours présent de bordures. Mais cette fois, le terrain se prêtera aussi aux offensives, notamment dans les 21 derniers kilomètres, rythmés par quatre côtes sans véritable moment de répit. Après la montée de Bonsecours (900 m à 7,2 %), marquée par la stèle de Jean Robic, le peloton enchaînera avec la plus douce côte de Grand’Mare (1,8 km à 5 %), avant d’affronter l’impressionnante rampe de Saint-Hilaire : un véritable mur de

Si le relief de l’étape ne présente pas de difficulté majeure, c’est bien le vent qui pourrait semer le trouble. Les organisateurs annoncent une arrivée totalement exposée aux rafales, jusqu’à la côte de Dunkerque. L’intensité du vent influencera directement la tension dans le peloton : s’il reste calme, les sprinteurs auront une belle opportunité de s’exprimer une nouvelle fois.