Leparisien

Des milliers de personnes, dont de nombreux touristes des campings voisins, ont été évacuées après qu’un violent feu de forêt s’est déclaré lundi dans l’arrière-pays de Saint-Tropez. Si le feu a parcouru plus de 5 000 ha, la surface brûlée ne peut pas encore être évaluée. Les flammes sont combattues par des centaines de pompiers, épaulés par de nombreux avions bombardier d’eau. Les soldats du feu craignent que le sinistre ne se renforce dans la journée. Notamment à cause des températures élevées et du mistral qui souffle dans la région. « Le feu n’est toujours pas maîtrisé à l’heure actuelle », confirme un responsable de la communication des pompiers, depuis le poste de commandement installé sur la commune du Luc (Var). « Les flammes ont progressé à 4 km/h alors qu’habituellement c’est 1 km par heure ».

Cible de vives critiques après la chute de Kaboul, le président Joe Biden a « défendu fermement » lundi sa décision de retirer les troupes américaines d’Afghanistan, assurant que la mission de Washington n’avait jamais été de bâtir une nation démocratique dans le pays instable retombé aux mains des talibans. « Après 20 ans, j’ai appris à contrecœur qu’il n’y avait jamais de bon moment pour retirer les forces américaines», a affirmé le président américain lors d’une adresse à la nation, prononcée depuis la Maison Blanche et très attendue en raison du mutisme présidentiel durant le week-end historique. « La vérité est que tout cela s’est déroulé plus rapidement que nous l’avions prévu », a-t-il toutefois concédé, après avoir dû interrompre ses congés face à l’ampleur de la polémique. « Notre mission en Afghanistan n’a jamais été censée construire une nation. Elle n’a jamais été censée créer une démocratie unifiée centralisée », a affirmé le président démocrate, en précisant que l’objectif unique « rest(ait) aujourd’hui et a toujours été d’empêcher une attaque terroriste sur le sol américain».

Le président de la République s’est exprimé ce lundi soir à 20 heures pour revenir sur la situation en Afghanistan, aux mains des Talibans.

Antoine Daoust a combattu plusieurs mois en Afghanistan en 2008. Il assiste aujourd’hui avec une profonde tristesse au retour des Talibans

Antoine Daoust a combattu plusieurs mois en Afghanistan en 2008. Il assiste aujourd’hui avec une profonde tristesse au retour des Talibans

La Turquie est en train de construire mur à sa frontière avec l’Iran pour empêcher un nouveau flux de réfugiés, principalement en provenance d’Afghanistan, alors que les Talibans reprennent le pays. Pour l’instant, une section de 5 km est en construction et la Turquie a pour objectif de construire un mur de 295 km de long à sa frontière iranienne, renforcé par des fils barbelés et des tranchées.

“C’est sécurisant et c’est vraiment parfait,” affirme une cliente dans le centre commercial Beaugrenelle, dans le 15e arrondissement de Paris, qui fait partie des 126 centres commerciaux où le pass sanitaire est désormais obligatoire en France. Une mesure qui concerne les établissements de plus de 20.000 mètres carrés dans l’Hexagone.

À Stains (93), des agents de la brigade anticriminalité (BAC) ont ouvert le feu sur un conducteur et sa passagère. La scène se serait produite lors d’un contrôle, suite à un refus d’obtempérer du conducteur.

Une foule d’Afghans à l’aéroport de Kaboul essayent d’embarquer dans des avions pour quitter le pays après que les talibans ont pris le contrôle du pays. Le président Ashraf Ghani a fui à l’étranger et reconnu la victoire des insurgés au terme d’une guerre de près de 20 ans. Les Talibans ont assuré qu’ils voulaient « apaiser » le pays. Mais des milliers de gens craignent des représailles et veulent fuir. Les témoins décrivent un véritable chaos au Hamid Karzaï international Airport, situé à une volée de pierres du centre-ville et à quelques kilomètres de la « zone verte », qui abrite – abritait – les ambassades étrangères. Les forces américaines, qui sécurisent l’aéroport le temps d’évacuer les ressortissants étrangers, ont même tiré en l’air ce lundi matin à l’aéroport de Kaboul, pour stopper la foule. « La foule était hors de contrôle », a déclaré un responsable américain à Reuters par téléphone. « Les tirs n’ont été effectués que pour désamorcer le chaos ». « J’ai très peur. Ils tirent des coups de feu en l’air. J’ai vu une jeune fille être écrasée et tuée », a déclaré un témoin à l’AFP. Cinq personnes seraient décédées dans la bousculade.

Une foule d’Afghans à l’aéroport de Kaboul essayent d’embarquer dans des avions pour quitter le pays après que les talibans ont pris le contrôle du pays. Le président Ashraf Ghani a fui à l’étranger et reconnu la victoire des insurgés au terme d’une guerre de près de 20 ans.

Le drame est survenu alors que des résidents tentaient désespérément de s’approvisionner en carburant, à Akkar, dans le nord du Liban. Depuis plusieurs semaines, le pays est en plein effondrement économique et les nombreuses pénuries rendent la vie quotidienne impossible aux Libanais. Le bilan provisoire de cette explosion fait état de 28 morts et plus de 80 blessés.

Le tremblement de terre a été ressenti dans tout le pays ce samedi. Les autorités déplorent de nombreux dégâts et victimes.